8.11.10

BENSAID mio padre

Un amour qui justifie l’attente douloureuse de ces manifestations de tendresse et une aggressivite qui devient la seule reponse face a cette attente decue.
Sogni di omicidio.
Rancune viscerale
Imposibilita’ di perdonare…
Come lasciare andare ? come rivedere, capire, cambiare prospettiva ?

Culpabilite et aggressivite : on en veut toujours a ceux qui nous font sentir coupable, nous reprocher ce que nous ne sommes pas.
J’en veux certainement a mon père de ne m’avoir jamais trouvee a la hauteur.
De ne m’avoir jamais fait sentir ni desiree ni aimee ni consideree ni meme en securite ! evidemment je n’ai confiance en personne ! je ne me sentais pas en securite chez moi ! … et je voudrais le tuer pour ca ! au moins il aurait qc a me reprocher ! sale con. (un peu enervee encore ?! … )
Minchia su questo si devo lavorare !!
Una cosa alla volta pero… questa rimando, mi pare enorme…

Se sentir de trop, encombrant – etre a l’affut des signes qui confirment cette sensation d’exclusion.
C’est peut etre ce qui me fait trahir, ce qui m’assure que la persone que j’aime et qui m’aime m’eloignera, prouvant que je ne suis pas digne d’amour. Que je ne suis pas capable d’aimer.

Etre heureux serait finalement leur donner raison, ils n’ont pas etes les monstres que nous supposons qu’ils ont etes si nous ne sommes pas marques a vie par leurs atrocites.
Madonna… perdonare a mio padre.
Non so se sono pronta. Sono ancora piena di rabbia, di violenza e di lacrime.
Non so da dove iniziare per lasciarlo andare. Infatti sta ancora in polvere in camera mia…

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